vendredi 24 décembre 2010

Fricote magazine#1 (L'EPICURIEN URBAIN)



Voici un nouveau venu dans l'univers de la Junk Food!

Fricote accorde une part importante à la junk food mais ne s'arrête pas à cela. Il traite aussi de mode, de graphisme et d'art urbain.







Dans une rubrique appelée "salé", Fricote présente des aliments dont certains sont assez originaux: les Crozets au Sarazin et Crozets nature (www.alpina-savoie.com), le foie gras sushi de chez Sushi Shop (www.sushishop.fr) ou encore les chutneys d'oignons confits, dulce d'olives noires et d'huile d'olive aux piments vendus chez Colette (www.delishop.es).

Vous pourrez également découvrir la rubrique "sucré": Tarte Monsieur A (du graffeur André), les choco Fricote(www.vd-d.com) mais aussi la Haribo Roulette.

D'autres rubriques telles que DESIGN STUFF, NEW TOYS IN THE KITCHEN, PETITS FRICOTINS ET TOMATOLOGY sont intéressantes.

Nous n'allons pas en dire d'avantage pour vous laisser le découvrir par vous même!

Pour finir WTAM a beaucoup aimé les petites "blagues second degrés" qui parsèment le magazine.

Si Fricote vous intéresse voici quelques sites:

www.fricote.fr
www.facebook.com/pages/Fricote-Magazine/128222767221230

dimanche 19 décembre 2010

Rencontre avec Sébastien Zanella (Desillusion magazine).

Depuis quelques mois nous sommes en contact avec Sébastien Zanella.
Nous lui avons proposé une interview.

Voici le résultat.



Est-il possible que tu nous donnes quelques infos professionnelles sur toi?

J'ai fait un BTS action commerciale après une année de management du sport, que j'ai quitté en cours d'année pour créer le magazine. J'avais vingt piges je crois. C'était il y a dix ans.
Durant ces dix dernières années j'ai fait un peu tout et n'importe quoi, j'ai monté une ptite marque de vêtements, puis un shop de skate, créé des contests et un festival... tout ça pour arriver aujourd'hui à la même situation qu'à vingt ans, c'est-à-dire bosser à plein temps pour le magazine.


Question 1: Quelle a été la démarche de création de Desillusion magazine?

Je suis né dans un village paumé du 06, non loin de Cannes et ses paillettes. Autant dire que la seule chose qui me sortait de mon quotidien c'était les magazines. Je crois que plus jeune j'étais abonné à tous les mags qui existaient sur les boardsports, et les attendaient/dévoraient tous. Du coup quand j'ai eu dix-huit piges j'ai commencé à créer des fanzines photocopiés, je suis allé voir le skateshop le plus proche de chez moi et lui ai vendu une pub. J'ai pu, avec cet argent, distribuer le mag à plus grande échelle (10 ex). Puis j'ai eu deux pubs...etc.

A l'époque le magazine était en format A5 en noir et blanc gratuit. Il ne parlait que de mes potes et de ce qu'il nous arrivait en soirée. C'était un mag conçu et créé pour qu'on le lise... nous( Rire).
Mais avec le temps, l'expérience, et la maturité, le mag s'est peu à peu affirmé, a grandi, trouvé sa ligne rédactionnelle, puis est passé à un niveau régional, enfin national...


Question 2: Depuis quelques années, les magazines de skate ont évolué, passant de magazines montrant seulement la partie purement sportive à des magazines plus épurés, plus esthétiques et graphiques. As-tu ce sentiment-là? Si oui, quelle est ta vision de cette évolution?

Nan pas vraiment.
À vrai dire j'ai l'impression inverse. Rien n'a changé. Du moins, moins vite que je l'espérais. La plupart des magazines de skate/snow/surf ont connu leur période faste de fin 90 jusqu'à il y a trois ans, du coup ils ne se sont pas trop remis en question-c'est mon avis. Ça marchait, alors pourquoi changer, et pire...pourquoi ne pas rester sur ses acquis?
Du coup les mags ont vendu du trick, des reports faciles, comme le feraient les produits laitiers... à base d'adrénaline and Co. Sans univers, sans véritable état d'esprit. L'action pour l'action. Puis il y a eu ce fameux stake magazine, Chill. Un gros pavé dans la marre. Pour moi, ça a été comme une révélation, c'était le futur des mags. Faire de la quali, avec des photos et reports poussés et bien plus: avoir un univers. Vendre quelque chose qu'on ne te vend pas sur Internet. Au-delà du trick. Un projet artistique sous forme de magazine. Un magazine comme un film, où à sa manière, tu rentres dans un monde, voyages, ris, pleures...passe un bon moment.

Voilà ce qui pour moi, donne et donnera envie aux gens, aux kids, de traverser la rue, aller dans son kiosque et dépenser des thunes. L'info pour l'info, ça ne suffit plus...Internet le fait très bien à notre place.


Question 3: Vois-tu le skate comme un mode de vie, au-delà de la simple pratique du sport en tant que tel?

Bien sûre!!!!!!

Le skate, snow, surf, depuis les premières ollie, take off et drop, se sont différenciés des sports conventionnels par cette volonté affichée d'être libre et d'outrepasser les règles. La mode, l'art, la musique, font aussi partie intégrante de notre culture.
Ce ne sont pas des sports! On ne juge pas un skateur à ses tricks ou à son " taux d'adrénaline", un peu comme le rock on ne juge pas les groupes à leur dextérité. Jimmy Hendrix ayant autant contribué au rock que Kurt Cobain, l'attitude comptant des fois plus que tout.
Pour moi, avoir une board sous les pieds et jouer avec la neige, les rues, les vagues est un art, qui se prolonge dans notre quotidien. Un lifestyle où se mêlent mode, graphisme, photographie, musique, et action.

Un lifestyle dont, et j'espère, Desillusion magazine est son meilleur catalyseur.


Question 4: Quel est ton sentiment sur le fait que l'on entend de plus en plus parler de la diminution des ventes de magazines presse au profit d'un développement de magazines web ?

Il ne faut pas se tromper de débat. internet c'est l'instantané, la daily news, les vidéos buzz etc. En ça, Internet a pris la place des magazines et plus particulièrement des newspapers. Par exemple, si une bombe explose, Internet va proposer la news en premier, par contre le rôle du magazine est d'analyser le pourquoi du comment de cette bombe, travailler plus en profondeur, envoyer des photographes, les meilleurs, et proposer un reportage pointu, un mois après, pour le lecteur, confortablement assis dans son canapé, train etc.

Je fais souvent le même parallèle avec le cinéma. Quand la TV est arrivée on a cru que le cinéma était dead, aujourd'hui ils battent encore des records d'entrée grâce à la 3D, et à certains films léchés. Il faut que les mags en prennent conscience, changent, évoluent, et proposent un contenu alternatif qui donnera envie aux gens-je me répète..." de traverser la rue, aller dans son kiosque et dépenser des thunes".

Mon meilleur exemple est Desillusion magazine ces deux dernières années nous avons doublé nos ventes.


Question 5: Il y a plusieurs qualités de papier dans chaque numéro de Desillusion; cela est assez rare pour être souligné! Quelle est l'idée derrière cela?

L'idée c'était de proposer tout ce qu' Internet n'offrait pas. Au-delà des photos et reports léchés, il y avait un autre sens que l'on voulait éveiller chez le lecteur : le toucher. Le fait de changer de papier permet de donner une autre dimension aux articles et donc de transporter un peu plus nos lecteurs. Ce qu'un écran froid ne pourra pas, même l'Ipad ;) .


Question 6: Nous visitons très souvent ton site web (dslmag.com); quelle est l'idée de ce site?

Desillusion a un univers fort, et nous voulions le montrer. Aussi nous étions frustrés de voir toutes ces pépites vidéos sur le Net que l'on ne pouvait pas coucher sur le papier, alors nous avons conçu dslmag.com comme un patchwork visuel. Comme un cahier de tendances. On a d'ailleurs appelé le site "This is Desillusion". Le but avoué est d'inspirer un maximum de monde, de donner envie aux internautes de peindre, faire des photos, vidéos ou tout simplement aller rider. Aussi, c'est un bon moyen de montrer à tous, que le skate/snow/surf n'est pas un sport, mais bien plus que ça et qu'il regorge de créatifs/artistes.

Dslmag.com est vraiment le complément de Desillusion magazine et a pris une part importante dans notre rédaction.


Question 7: Nous avons pu lire que tu avais dit "we use to say that we are a strange magazine", peux-tu nous en dire plus?

(Rire) Compare le Desillusion magazine à ce qu'il se fait en kiosque, le ton, l'écriture, les photos... Notre univers est fort, trop des fois pour certains confrères ou bizznessmen, qui aimeraient vendre le surf/skate/snow comme un sport...comme du foot. Donc oui on est étrange parce qu'on ne marche pas sur le passage clouté comme tout le monde, mais juste à côté, une board sous les pieds.


"Desillusion ne serait rien sans Lucas Beaufort, Corentin Bertau, Marie Laure Daillut, Cécile Arroues et Quentin Bezat. Sans oublier tous les blogueurs du site."

mercredi 6 octobre 2010

DESILLUSION#25 (LET'S GET LOST)




Pour la petite histoire, nous suivons Desillusion magazine depuis un moment.


Avant même de présenter ce numéro, nous tenions à vous dire qu'il a, à nos yeux, une saveur particulière.












Nous avons pu rentrer en contact avec Sébastien Zanella, le rédac' chef du magazine, il y a de ça quelques temps; nous lui avons présenté notre projet et il a proposé de nous abonner gracieusement pour cette année! 

WTAM en profite  donc pour l'en remercier! 

Outre l'aspect "affectif" que nous pouvons entretenir avec Desillusion, il est important de préciser que chez WTAM, il fait partie des magazines qui comptent pour nous.


S'agissant de la forme, ce magazine apporte un soin particulier à la mise en page. 


De plus, il est développé avec plusieurs qualités de papier (papier lisse semblable à du qualité photo, papier cartonné...) ce qui, pour ceux qui considèrent les magazines comme de véritables objets, apporte un "plus"  considérable. 


Enfin, Desillusion utilise plusieurs types de typographies, ce qui rend le magazine très intéressant graphiquement parlant!  



Pour vous mettre en appétit voici quelques titres bien alléchants: Les coupables ; let's get lost;le hasard fait bien les choses; j'essaie de shooter de la façon la plus ghetto possible.


Pour finir, on dit qu'un magazine est réussi lorsqu'au fond, on s'en souvient encore plusieurs mois après; lorsqu' on a créé un lien quasiment affectif avec ce magazine ou du moins avec l'univers qu'il met en avant.


Desillusion arrive à créer ce lien là, par un moyen disons...OLFACTIF! 


Ce magazine dégage une vraie odeur de carton, une odeur assez agréable qui accompagne le lecteur durant la découverte du magazine! 


WTAM présentera dans les semaines à venir les articles précédemment cités.


www.desillusion-mag.com/v4/
www.facebook.com/desillusion.mag?ref=ts

dimanche 26 septembre 2010

A TABLE!


Voici un nouveau venu chez WTAM! 


Nous vous présentons ici un magazine trouvé chez The Lazy Dog ( 25 rue de Charonne 75011 Paris) 





Saji est un magazine présentant l'art culinaire japonais!

Il est intéressant de préciser que Saji est écrit à la fois en français, en anglais et en japonais.

Pour comprendre la philosophie de ce magazine, rien de tel que de citer son auteur               ( Miho Saji) : "Ce que nous mangeons aujourd'hui fait ce que nous serons dans 10 ans." 

Les huit premières pages sont consacrées à des illustrations d'un artiste japonais; Sachiko Kanaizumi. Nous laisserons son site en lien pour mieux comprendre son univers, si cela vous intéresse! 

Le magazine se poursuit par une rubrique évoquant des citations (que WTAM a bien appréciées) en rapport avec la nourriture: "Les français mangent pour parler, les japonais mangent pour manger ", "De toute façon, rien ne vaut la cuisine de ma mère: tant pis pour ceux élevés aux Findus".

Miho présente ensuite quelques recettes typiques telles que la daurade Nitsuke ou sa boisson énergétique à base d'épinards, de carottes, d'ananas et d'haricots blancs ainsi que bien d'autres plats! 

Cela va permettre aux plus fins gourmets de se préparer quelques plats typiques à la maison! 

Le magazine se termine par des illustrations d'un autre artiste japonais, Asami Hattori. 

Nous avons réussi à contacter Miho pour lui présenter notre article et avoir son accord. 

Elle a gentiment accepté et nous a même conseillé un site qui la référence et qui présente son univers: www.shift.jp.org/en/archives/2010/09/saji.html

Voici les sites dont nous avons parlé tout au long de l'article:

www.thelazydog.fr
www.saji-web.com
ameblo.jp/saji-web
www.sachikokanaizumi.com

dimanche 19 septembre 2010

Junk Food Kebab!

WTAM présente ici un article sorti du dernier SHOES-UP magazine.

L'article, intitulé "A KEBAB STORY", retranscrit la naissance, l'histoire présente et le futur de ce plat caractéristique de la junk food! 







"Plus pratique que plaisir pour vos papilles, le kebab souffre d'une réputation de sandwich ultra nutritif aux origines douteuses. Tentative de réhabilitation avec le guide du Kebab."


La première partie de l'article est consacrée à ses origines.


Le kebab, appelé aussi grec ou keugré est, comme chacun le sait, un sandwich composé de fines lamelles de viande grillée à la broche, accompagné de petits légumes et servi dans un pain pita ou galette.


Le journaliste explique que "le kebab, sandwich à la réputation peu flatteuse de par sa consistance, son odeur et son origine très populaire, fait tout de même bonne figure sur le marché du fast food en Europe et en Amérique du Nord avec pour exemple un total de 250 millions de sandwichs consommés par an sur le seul territoire francais".



Nous avons aussi beaucoup aimé la partie de l'article intitulée "KEBAB 2.0"


Le kebab est aujourd'hui adapté en "sandwich mixte". Il est alors agrémenté de cheddar par exemple ou d'oeuf.


Pour finir, voilà deux autres rubriques intéressantes dans cet article: ANTIDOTE ET ANTI-DATE.


La première donne certaines précautions à prendre lorsque l'on mange un kebab en ce qui concernent les désagréments liés aux odeurs que laisse ce sandwich sur les vêtements.


Le journaliste recommande un passage en parfumerie et un bain de bouche ! 


La seconde (ANTI-DATE )  met en avant certains conseils pour ne pas choisir le restaurant trop précipitemment et avoir de mauvaises surprises suite à la dégustation de ce sandwich.


Cet article nous a assez plu dans le sens où il montre, au delà du simple kebab, l'essort grandissant de la junk food dans les magazines qui traitent des styles de vie urbains! 

lundi 13 septembre 2010

De Jeunes Gens Modernes !

Comme l' a si bien dit le journaliste de Clark magazine " entre culture du passé et recherche constante de modernité, le blog du collectif français De Jeunes Gens Modernes propage depuis un an une vision singulière d'un certain art de vivre".









Ce collectif est né lorsque cette belle bande de potes a eu  envie de créer un projet commun en  partageant  leurs connaissances de la mode et de la culture en général.


C'est à ce moment là qu'ils eut l'idée de créer un blog permettant de mettre en avant leur passion pour le mix entre  culture passée et mode contemporaine. Voilà  la volonté première du collectif DJGM!


De Jeunes Gens Modernes est composée de huit personnalités différentes, chacune ayant un rôle à part entière: mode femme, mode homme, accessoires, art et culture...


Chaque membre de DJGM travaille en parallèle dans des agences de conseils mode, de communication, dans des galeries d'art ou en tant que styliste ou directeur artistique.


Ce collectif nous a vraiment plu! Il intègre une réelle démarche artistique, un réel état d'esprit: la volonté d' associer modernité  et amour du  passé.  


Si vous voulez découvrir ce collectif voici leur site: 


www.dejeunesgensmodernes.com